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Une campagne publicitaire pour ramener les gens vers leur immeuble à bureau au centre-ville de Montreal.
La Chambre de commerce de Montreal essaie d’inciter les travailleurs à revenir dans les immeubles à bureau au centre-ville.
Dans le but de ramener les employés de bureau dans le centre-ville de Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a lancé lundi une nouvelle campagne publicitaire destinée à faire appel au lien émotionnel des employés avec centre-ville de Montreal.
Surnommée « Down to live it up », la vidéo centrale de la campagne présente des images d’employés au bureau profitant des avantages que le centre-ville a à offrir, tels que dîner au restaurant avec des collègues, aller à des spectacles après le travail, co-travailler dans des cafés et faire du shopping. Les images de jeunes en tenue d’affaires décontractée avec de larges sourires prédominent, cible principale de la Chambre de commerce, a souligné le président-directeur général Michel Leblanc.
Dans les sondages, les jeunes ont exprimé le plus fort désir de retourner au bureau au centre-ville, afin de se mêler et d’apprendre de leurs collègues, de dîner au restaurant et d’échapper à la solitude de la maison.
Un sondage auprès des propriétaires d’entreprises montréalaises réalisé en août a indiqué que 47 pour cent des employés de bureau ont commencé à retourner au travail au moins à temps partiel, et plus de 60 pour cent des employeurs discutent d’un plan de retour avec leurs employés. Les employés demandent des horaires de travail hybrides qui leur permettraient de travailler deux ou trois jours par semaine au bureau et le reste de la maison, ainsi que des horaires flexibles afin d’éviter les embouteillages aux heures de pointe.
La clé du retour est un transport en commun accessible et abordable, a déclaré Leblanc, car la congestion sur les autoroutes ou dans le métro et dans les autobus dissuadera les gens de revenir. Chantal Rouleau, ministre québécoise responsable de la région de Montréal, a déclaré que le gouvernement annoncera bientôt des réductions des tarifs de transport en commun pour les employés se rendant à leur bureau au centre-ville.
Un autre élément principal est que le gouvernement du Québec commence à exiger de ses employés qu’ils retournent à leurs bureaux au moins à temps partiel, car de nombreux employeurs du secteur privé disent qu’ils attendent ce signal pour faire de même, a déclaré Leblanc. Rouleau n’a pas précisé quand cette date arrivait.
Leblanc a également souligné qu’aucune éclosion de COVID-19 n’a été liée à des travailleurs dans des tours à bureaux ou dans les transports en commun, selon le service de santé publique de Montréal. Il a dit qu’il pourrait s’écouler 12 à 18 mois avant qu’un taux de rendement raisonnable ne soit atteint .
Entre-temps des propriétaires saisissent les bonnes occasions. Le groupe Mach fait partie d’un consortium qui a acheté avec Canderel le portefeuille d’immeubles à bureau de Cominar. Le président a déclaré que même après plus de 18 mois de télétravail qu’il croit toujours au retour en masse des gens au centre-ville de Montreal. pour de nombreux Québécois, Chiara dit que le groupe Mach nvestit autant dans les immeubles à bureau que dans les centres commerciaux.
« Je ne crois pas au travail à domicile. Je ne pense pas que ce soit durable », a déclaré le président de Mach. «Certains départements peuvent certainement travailler à domicile et le faire efficacement, mais avouons-le, vous ne pouvez pas créer une culture d’entreprise à domicile. Vous ne pouvez pas développer la créativité. Les humains sont des animaux sociaux.
Les dirigeans d’entreprises commencent à réaliser que le travail à distance peut être même nocif à long terme.
Le télétravail permanent augmente le risque de fuite des talents, selon Chris Arsenault co-fondateur d’Inovia Capital une société de técapital-risque et qui a son bureau au centre ville de Montreal.
“Le travail à distance est un moyen efficace de permettre la création de valeur et la livraison de produits, mais vous ne pouvez pas laisser les gens être à distance de leur bureau pour toujours”, a déclaré jeudi Arsenault, un vétéran de l’investissement depuis 25 ans, dans une entrevue le dernier jour de la conférence C2 Montréal. . « Si vous êtes éloigné pour toujours de votre espace de bureau, vous allez passer votre vie à former des gens pour qu’ils trouvent des emplois mieux rémunérés ailleurs. Les employeurs devront obliger plus d’interactions humaines.
On a un article complet sur son entrevue içi au bas de la page
Et alors que plusieurs entreprises se préparent à accueillir de nouveau leurs employés au bureau, les visites d’espaces à louer dans les immeubles à bureaux et les discussions sur le renouvellement des baux s’accélèrent contrairement à ce que prétendent les médias.
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